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Open AI : on n’aurait rien vu encore de ChatGpt !

Open AI

Open AI : on n’aurait rien vu encore de ChatGpt !  Un document stratégique interne révélé récemment par The Verge dévoile les ambitions à long terme d’OpenAI : faire évoluer ChatGPT pour en faire un super assistant universel. Il serait capable de gérer aussi bien des tâches générales du quotidien que des missions spécialisées à haute valeur ajoutée. À l’horizon 2026, l’objectif affiché est d’accompagner les utilisateurs partout, tout le temps, avec une intelligence proactive et émotionnellement pertinente.

Une vision ambitieuse : de chatbot à assistant personnel intelligent

Lancé fin 2022, ChatGPT a connu une croissance fulgurante, devenant l’une des applications à la diffusion la plus rapide de l’histoire. Mais pour OpenAI, cette première phase n’était qu’un prélude. Dans un document en grande partie tenu secret, datant de fin 2024, la startup américaine annonce vouloir transformer son IA en « entité intelligente dotée de compétences », capable non seulement de répondre à des requêtes, mais d’accomplir des tâches de manière autonome.

Parmi les tâches générales, OpenAI cite :

  • la recherche de logement,

  • la prise de rendez-vous avec des professionnels (avocats, coachs, médecins),

  • la gestion de courriels,

  • l’inscription à des services ou événements.

Pour les missions spécialisées, le document met en avant des domaines comme le codage, la création de contenu, ou encore l’assistance à la prise de décision stratégique – autant de domaines déjà partiellement explorés par les modèles GPT actuels.

Un assistant disponible partout, tout le temps

OpenAI imagine un futur dans lequel son assistant IA deviendrait l’interface naturelle entre l’utilisateur et le monde numérique. Ce compagnon virtuel, intégré aux appareils connectés, devrait fonctionner dans tous les contextes :

  • À la maison : répondre aux questions, jouer de la musique, suggérer des recettes,

  • En déplacement : aider à s’orienter, trouver des restaurants, rester en contact avec ses proches,

  • Au travail : prendre des notes, rédiger des documents, préparer des présentations,

  • Dans les moments personnels : accompagner la réflexion, la détente ou l’organisation quotidienne.

Le moment stratégique pour accélérer

OpenAI estime que « le moment est opportun » pour cette transformation, notamment grâce à l’arrivée des nouveaux modèles comme GPT-4.5 (surnommé o2) et ses successeurs (o3), jugés suffisamment puissants et stables pour assumer le rôle d’agent intelligent. Ce changement de cap correspond à une tendance de fond dans l’IA générative : passer de l’assistance passive à l’assistance proactive, voire collaborative.

Une course à l’assistant universel : la concurrence s’intensifie

Open AI

Cette vision n’est pas isolée. OpenAI sait qu’elle évolue dans un environnement concurrentiel intense, avec des acteurs majeurs :

  • Google, qui ambitionne également de faire de Gemini un « assistant IA universel »,

  • Meta, avec Meta AI intégré dans ses services,

  • Anthropic, avec son assistant Claude,

  • Apple, – le grand absent pour le moment ! -qui s’apprête à ouvrir Siri à d’autres assistants IA en Europe.

  • Microsoft qui accélère dans l’agentique.
  • Sans ooublier les IA chinoises, de plus en plus efficaces, elles aussi…

Face à cela, OpenAI affiche une position de leader, mais aussi de vigilance. « Nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers », affirme la startup dans son document, tout en dénonçant une concurrence parfois fermée, notamment sur les appareils et systèmes d’exploitation.

Pour une concurrence équitable

OpenAI plaide pour une réglementation plus stricte des géants de la tech, estimant que les assistants IA ne devraient pas être imposés par défaut aux utilisateurs. Elle appelle à ce que des alternatives comme ChatGPT puissent être choisies librement comme assistant vocal ou moteur de recherche par défaut, que ce soit sur iOS, Android ou Windows.

Un modèle indépendant de la publicité

Contrairement à certains concurrents, OpenAI met en avant sa non-dépendance à la publicité, ce qui, selon elle, lui donne plus de liberté pour innover et se concentrer sur l’expérience utilisateur. Forte d’une base solide, elle souhaite amorcer dès le premier semestre 2025 le déploiement progressif de ce nouveau « super assistant » : personnalisé, contextuel, intelligent, et émotionnellement réactif. Open AI, doit cependant encore trouver son modèle économique. Malgré des revenus de plusieurs milliards, OpenAI a essuyé d’importantes pertes économiques en 2024. Selon le New York Times, OpenAI a perdu environ 5 milliards de $ malgré un chiffre d’affaires en hausse  d’environ 3,7 milliards.

Redéfinir l’interface homme-machine !

Le projet de super assistant d’OpenAI marque une nouvelle ère pour l’intelligence artificielle conversationnelle. Il ne s’agit plus seulement de générer du texte, mais de devenir un partenaire intelligent de la vie quotidienne et professionnelle, à la croisée de l’agent personnel, du moteur de recherche, du conseiller et de l’exécutant.

Si OpenAI parvient à concrétiser cette vision tout en conservant la confiance des utilisateurs, elle pourrait bien redéfinir l’interface homme-machine des années à venir.

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