«Pouvez-vous s’il vous plaît vous calmer en générant des images. Notre équipe a besoin de sommeil ! » : Sam Altman, Ceo d’Open AI, a recours à l’humour pour appeler à la modération sur ChatGpt ! Open Ai fait exploser ses processeurs avec sa nouvelle version de génération de visuels. – Voir le post précédent-
Du coup, plus sérieusement, le même Sam Altman annonce :
« introduire une limite d’utilisation. C’est super amusant de voir les gens aimer les images dans ChatGPT, mais nos GPU fondent. Les images de ChatGPT sont beaucoup plus demandées que ce que nous imaginions et nous avions des attentes élevées. »
Aux oubliettes Dalle-E ?
Ce nouveau service – qui n’a pas de nom pour le moment- génère et modifie des images. Il est intégré dans ChatGPT (avec GPT-4o), son modèle « omnimodal » et gratuit lancé en mai 2024. – Vous aviez droit, lors de son lancement et avant les restrictions annoncées, à trois images par jour seulement. La version payante de 22 € par mois permettait, bien sûr, de générer davantage de visuels.
L’objectif est de rattraper le retard pris par rapport à Imagen 3 de Google, Aurora de xAI et Grok 3 ou de Midjourney dans ce domaine.
Les images Ghibli dans le viseur…
A l’origine de cette explosion de requêtes, la possibilité, notamment, de générer des images inspirées de produire une image inspirée du styde Studio Ghibli. C’est un énorme succès

En France, Emmanuel Macron – via son équipe – a utilisé une image très controversée générée par i’IA pour les 60 ans de la Protection Civile. Manon Aubry, eurodéputé de la France Insoumise, a elle aussi transformé une de ses photos à la sauce Ghibli.
Sans oublier, la question de droits d’auteur. On imagine que le légendaire studio ne va pas de « laisser dépouiller » pour une IA non autorisée.
La question des droits posée
Le Japonais Hayao Miyazaki, co-fondateur de de Ghibli s’était toujours déclaré hostile à y intégrer de l’IA : « Je n’aurais jamais l’idée d’intégrer cette technologie dans mon travail. Je pense sincèrement que c’est une insulte à la vie même.»
Open AI se défend ainsi : «Nous empêchons la création de contenu inspiré spécifiquement d’artistes vivants, mais nous le permettons pour le style d’un studio, qui est plus large. Notre objectif est d’offrir aux utilisateurs autant de liberté créative que possible ».
Plusieurs procès sont en cours aux États-Unis, pour infraction au droit de propriété intellectuelle, mais aucun de ces dossiers n’a encore été tranché sur le fond.
Le succès de ChatGpt pose, cependant, deux questions, et non des moindres : celle du droit, et celle des requêtes possibles…